Ce projet est développé par le Laboratoire d’ingé nierie pour le développement durable LIDD . Mme Lucie Richard-Duclos a réalise une partie de son projet de maitrise sur la conception et la diffusion du poêle Low tech pour les personnes en situation d’itinérance.
Au sein du LIDD, les projets portent sur les Low Tech et Technologies Appropriées pour l’aide au développement en partenariat avec des ONG (Oxfam, ISF, CUSO, CREDIL)
Plus récemment, les besoins se sont fait sentir ici dans nos pays riches. Au sein du LIDD nous avons donc proposé de réfléchir à des solutions pour aider les personnes en situation d’itinérance. N’étant pas experts du sujet de l’itinérance, nous nous sommes entourés d’organismes qui interviennent auprès des plus vulnérables comme le RAPSIM, Dans la Rue, Le Cap St Barnabé, L’Anonyme. … D’ou notre présence à la Nuit des sans Abri, pour un Atelier Low Tech.
Fort de plusieurs rencontres et discussions, nous avons analysé les problèmes (le froid par exemple), les besoins (se chauffer, cuire son repas), les verrous (règlement sur les feux à aire ouverte, accès au savoir, accès aux matériaux), les leviers (l’approche Low tech en est un)….
De là est né notre petit poêle Low Tech fabriqué exclusivement avec des matériaux: Destinés au recyclage (Économie circulaire- boites de conserve) Disponibles facilement dans la rue (La cuisine collective du cap St Barnabé en dispose de centaines chaque mois) Facile à mettre en œuvre sans, ou avec peu d’outils…
Il fallait un objet simple à fabriquer, à dupliquer, à utiliser, à transporter, à réparer….
On n’a presque rien inventé…. On a adapté au contexte, développé et modélisé un prototype, testé, mesuré la performance, adapté la fabrication.
On a ajouté un stockage thermique basé sur des roches 3⁄4 (un peu comme une chaufferette) pour que les usagers puissent se chauffer les mains, même lorsque le feu est éteint après utilisation.
Cela permet de rentrer le poêle éteint, mais chaud, dans la tente du “ campeur” sans risque d’incendie, sans risque d’intoxication au monoxyde de carbone.
On se conforme en même temps au règlement: Ce n’est pas un feu à ciel ouvert et le système n’a pas de bonbonne de propane. On brule du bois, du carton, du journal… ce qui est disponible dans la rue. Pas de carburant fossile explosif.
On fait donc d’une pierre plusieurs coups:
-Chauffage de l’eau, de la nourriture -Réchauffage des mains, des pieds -Réduction des risques (incendie, intoxication) -Amélioration de l’autonomie des gens
Bien sur vous pouvez tout faire circuler. Tout est libre de droit. L’idée est d’aider le plus de personnes possible.
Je trouve ce projet très intéressant pour les amateurs de camping. Solution très intéressantes à un coût abordable. Puisque ce projet est à la base développé pour les personnes en situation d’itinérance, je vous suggère d’imprimer plusieurs copie et de distribuer celles-ci lorsque vous rencontrer un itinérant durant vos voyages. Nos voyages façonnent notre vision du monde. Nous pouvons l’améliorer alors pourquoi hésiter.
La notice de fabrication est assez “simple”, presque sans texte, car elle se doit d’être accessible pour tous, sans contraintes, peu importe la langue parlée.
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